Dans le cadre de leur stratégie de diffusion des connaissances en lien avec l’intelligence artificielle (IA), l’Institut interdisciplinaire d’intelligence artificielle de Toulouse (ANITI) et Ekitia (ex Occitanie Data) ont conçu une ambitieuse enquête régionale afin de sonder les habitants d’Occitanie sur leur rapport à l’IA. Les résultats de cette consultation permettront de dresser une cartographie sur les connaissances de cette technologie et l’appréhension de son usage dans notre quotidien, qu’il soit personnel ou professionnel. Adressée à quatre publics différents, il s’agit d’une première à l’échelle nationale dont les résultats seront partagés en premier lieu avec les citoyens afin de les éclairer sur les enjeux sociétaux de l’IA, avec la communauté académique et les décideurs économiques.
Entre craintes plus ou moins fantasmées et inquiétudes éthiques, le degré de connaissance du grand public n’est pas précisément identifié. Ce projet donne ainsi l’opportunité aux citoyens de prendre la parole sur un sujet majeur, au cœur de leur quotidien. Le champ du public visé est large : collégiens, étudiants, professionnels du numérique et néophytes. Avec l’ambition de recueillir plusieurs milliers de réponses, cette consultation inédite sera la plus vaste jamais réalisée en France sur le sujet
Cette consultation qui dure environ 10 minutes et qui se décline en quatre enquêtes distinctes, chacune spécifique à un public cible, aborde les connaissances en matière d’IA et l’appréhension des citoyens par rapport à des enjeux essentiels comme l’usage des données personnelles, la collaboration humain-machine, la non-discrimination ou la sobriété énergétique.
Une analyse complète des réponses sera réalisée par des scientifiques, mais également lors d’un événement participatif ouvert aux citoyens et aux citoyennes. La méthode, les données et les analyses seront restituées le plus largement possible au public et ce, conformément au principe de la science ouverte.
Cette consultation citoyenne sur l’IA, en contribuant au dialogue science-société, vise à renforcer le pouvoir d’agir des participants et des participantes, et générera des actions concrètes à l’échelle du territoire régional, qui seront partagées nationalement par les réseaux académiques.